Français
Un peu d’histoire
En 1994, la commune de Drefféac fait l’acquisition d’un ensemble de 43ha. L’Office Nationale des Forêts y plantera 25ha de futaie régulière d’essences diverses (chêne, pin, merisier…). Ce reboisement et la valorisation plus générale du site visent à proposer au public un lieu unique, riche en biodiversité et qu’il importera de préserver.
L’ensemble de l’espace des Landes de Bilais est soumis au régime forestier. Un sentier d’interprétation le traverse depuis 2004. Sous l’égide de la commune, la politique de valorisation de cette Zone d’Espaces Naturels Sensibles (classement par le Conseil Général de Loire Atlantique en 2006) se poursuit avec les animateurs du site que sont les chasseurs, les pêcheurs, les randonneurs et l’association Bretagne Vivante.
Une convention contractualisée entre la commune et l’association Bretagne Vivante permet de définir un plan de gestion afin de conserver et d’optimiser les richesses des lieux ou de développer une éducation à l’environnement.
Les spécialistes qualifient aujourd’hui cet espace de « riche mosaïque » tellement chaque milieu révèle des espèces peu communes. L’ensemble des prairies humides, des landes et des mares de carrières s’organise autour de :
– 4 ha de landes
– 3 ha de prairies
– 25ha de plantations par l’ONF
– 10 ha de boisements
– 1,5 ha de plans d’eau En parcourant ces lieux, seul, en famille, ou avec des amis, vous serez en contact avec un écosystème complexe et fragile :
– 25 espèces végétales sensibles dont 6 sont protégées (c’est le cas de la gentiane pneumonanthe et l’exaculum pusillum)
– une trentaine d’espèces animales sensibles dont 1 est inscrite à l’Annexe 1 de la Directive de l’Union Européenne Oiseaux (la fauvette pitchou ou sylvia undata)
Il nous appartient donc,dans notre exploration, d’assurer la préservation du site.
La lande
Autrefois, bien avant la lande, était la forêt. Puis, un jour, l’homme a abattu l’arbre pour s’approprier la terre. Peu à peu, la lande a colonisé les sols rocheux peu épais.A Bilais, la lande est essentiellement de type mésophile, c’est-à-dire un milieu intermédiaire entre la lande humide et la lande sèche. Là se développe la bruyère vagabonde qui peut atteindre un mètre de haut. Rare dans le département, c’est une des cinq espèces de bruyères présentes sur les landes de Bilais et qui en fait le plus beau site de Loire-Atlantique pour cette espèce en danger. Les ajoncs nains caractérisent également cet écosystème typique du Massif armoricain qui, ici, recèle une vingtaine de plantes rares à protéger dont plusieurs espèces remarquables d’orchidées. La faune, avec une multitude de papillons, libellules, oiseaux, contribue elle aussi à faire de la lande un milieu riche d’une biodiversité à préserver. La pierre et l’eau
Les Landes de Bilais c’est comme une énorme table de pierre, recouverte par endroit d’un manteau de terre plus ou moins épais, creusée çà et là. Pour en arracher la pierre, l’homme y a ouvert des plaies béantes que la végétation a recouvertes, cicatrisant peu à peu les blessures du sol. A l’emplacement de l’étang, il y avait autrefois un des trous de la carrière qui a été exploitée au début des années 1970. D’autres petits trous beaucoup plus petits sont présents dans les landes, témoignant de l’utilisation des pierres par les habitants bien avant l’ouverture de la carrière. S’ajoutant aux dépressions naturelles, toutes ces cavités laissées après l’extraction se sont remplies d’eau. Ces mares artificielles sont une aubaine pour un grand nombre d’insectes qui, avant de vivre au grand air, passent la plus grande partie de leur vie dans l’eau, sous forme de larves.
English
A little history
In 1994, the commune of Drefféac acquired a 43 hectare site. The Office Nationale des Forêts (National Forestry Office) planted 25 hectares of regular forest of various species (oak, pine, wild cherry…). This reforestation and the more general development of the site are intended to offer the public a unique place, rich in biodiversity, which it is important to preserve.
The whole of the Landes de Bilais area is subject to the forestry regime. An interpretation trail has crossed it since 2004. Under the aegis of the municipality, the policy of development of this Zone of Sensitive Natural Spaces (classified by the General Council of Loire Atlantique in 2006) continues with the animators of the site that are hunters, fishermen, hikers and the association Bretagne Vivante.
A contractual agreement between the municipality and the Bretagne Vivante association makes it possible to define a management plan in order to conserve and optimize the richness of the site or to develop environmental education.
Specialists now describe this area as a "rich mosaic", as each environment reveals uncommon species. The wet meadows, moors and quarry ponds are organised around :
– 4 ha of moorland
– 3 ha of meadows
– 25 ha of plantations by the ONF
– 10 ha of afforestation
– 1.5 ha of water bodies When you walk through these places, alone, with your family or with friends, you will be in contact with a complex and fragile ecosystem:
– 25 sensitive plant species, 6 of which are protected (e.g. gentian pneumonanthe and exaculum pusillum)
– about thirty sensitive animal species, one of which is listed in Annex 1 of the European Union Birds Directive (the pitchou warbler or sylvia undata)
It is therefore up to us, in our exploration, to ensure the preservation of the site.
The moor
In the past, long before the moor, was the forest. Then, one day, man cut down the tree to take over the land. Little by little, the heathland colonised the thin rocky soils. At Bilais, the heathland is essentially of the mesophilic type, i.e. an intermediate environment between the humid heathland and the dry heathland. Here the wandering heather grows, which can reach a metre in height. Rare in the department, it is one of the five species of heather present on the Bilais moors, making it the most beautiful site in Loire-Atlantique for this endangered species. The dwarf gorse also characterizes this ecosystem typical of the Armorican Massif, which here contains about twenty rare plants to protect, including several remarkable species of orchids. The fauna, with a multitude of butterflies, dragonflies and birds, also contributes to making the moor an environment rich in biodiversity to be preserved. Stone and water
The Landes de Bilais is like an enormous stone table, covered in places by a more or less thick coat of earth, dug here and there. To remove the stone, man has opened gaping wounds that the vegetation has covered, gradually healing the wounds of the soil. At the site of the pond, there was once one of the holes of the quarry that was exploited in the early 1970s. Other much smaller holes are present in the moorland, showing the use of the stones by the inhabitants long before the quarry was opened. In addition to the natural depressions, all these cavities left after extraction have filled with water. These artificial pools are a godsend for a large number of insects which, before living in the open air, spend most of their lives in the water, in the form of larvae.
Deutsch
Ein wenig Geschichte
1994 erwarb die Gemeinde Drefféac einen 43ha großen Komplex. Das Office Nationale des Forêts pflanzt dort 25ha regelmäßigen Hochwald mit verschiedenen Baumarten (Eiche, Kiefer, Kirsche…). Diese Aufforstung und die allgemeine Aufwertung des Geländes sollen der Öffentlichkeit einen einzigartigen Ort mit einer großen Artenvielfalt bieten, den es zu erhalten gilt.
Das gesamte Gebiet der Landes de Bilais unterliegt dem Forstregime. Seit 2004 führt ein Interpretationspfad durch das Gebiet. Unter der Leitung der Gemeinde wird die Politik der Aufwertung dieses Gebiets als sensible Naturräume (2006 vom Generalrat der Loire Atlantique eingestuft) mit den Betreuern des Gebiets, den Jägern, Fischern, Wanderern und dem Verein Bretagne Vivante fortgesetzt.
Eine vertragliche Vereinbarung zwischen der Gemeinde und dem Verein Bretagne Vivante ermöglicht es, einen Managementplan festzulegen, um die Reichtümer des Ortes zu erhalten und zu optimieren oder die Umwelterziehung zu entwickeln.
Fachleute bezeichnen dieses Gebiet heute als "reiches Mosaik", da jeder Lebensraum ungewöhnliche Arten hervorbringt. Die Gesamtheit der Feuchtwiesen, der Heiden und der Tümpel der Steinbrüche gliedert sich in :
– 4 ha Heidelandschaft
– 3 ha Wiesen
– 25 ha Anpflanzungen durch das ONF
– 10 ha Aufforstungen
– 1,5 ha Wasserflächen Wenn Sie diese Orte allein, mit der Familie oder mit Freunden durchstreifen, kommen Sie in Kontakt mit einem komplexen und empfindlichen Ökosystem:
– 25 empfindliche Pflanzenarten, von denen 6 geschützt sind (dies gilt für den Enzian Pneumonanthe und das Exaculum pusillum)
– 30 empfindliche Tierarten, von denen eine im Anhang 1 der Vogelschutzrichtlinie der Europäischen Union aufgeführt ist (die Klappergrasmücke oder Sylvia undata)
Es ist daher unsere Aufgabe, bei unserer Erkundung für den Erhalt des Standorts zu sorgen.
Die Heide
Früher, lange vor der Heide, war der Wald. Eines Tages fällte der Mensch den Baum, um sich das Land anzueignen. Nach und nach besiedelte die Heide die dünnen Felsböden.In Bilais ist die Heide hauptsächlich mesophil, d. h. ein Lebensraum zwischen feuchter und trockener Heide. Hier gedeiht die Wanderheide, die bis zu einem Meter hoch werden kann. Sie ist selten im Departement und eine von fünf Heidekrautarten, die in der Heide von Bilais vorkommen, was sie zum schönsten Standort dieser gefährdeten Art im Departement Loire-Atlantique macht. Der Zwergginster charakterisiert ebenfalls dieses für das Armorikanische Massiv typische Ökosystem, das hier etwa 20 seltene, schützenswerte Pflanzen beherbergt, darunter mehrere bemerkenswerte Orchideenarten. Auch die Fauna mit einer Vielzahl von Schmetterlingen, Libellen und Vögeln trägt dazu bei, dass die Heide ein reiches Umfeld mit einer zu erhaltenden Artenvielfalt ist. Stein und Wasser
Die Heide von Bilais ist wie ein riesiger Steintisch, der an manchen Stellen von einem mehr oder weniger dicken Erdmantel bedeckt ist und hier und da ausgehöhlt wurde. Um den Stein herauszureißen, riss der Mensch klaffende Wunden auf, die von der Vegetation bedeckt wurden und nach und nach die Wunden des Bodens vernarben ließen. An der Stelle des Teichs befand sich einst eines der Löcher des Steinbruchs, der Anfang der 1970er Jahre abgebaut wurde. Andere, viel kleinere Löcher befinden sich in der Heide und zeugen davon, dass die Bewohner die Steine schon lange vor der Eröffnung des Steinbruchs verwendet haben. Zusätzlich zu den natürlichen Vertiefungen haben sich all diese nach dem Abbau zurückgelassenen Hohlräume mit Wasser gefüllt. Diese künstlichen Tümpel sind ein Segen für viele Insekten, die, bevor sie an der frischen Luft leben, den größten Teil ihres Lebens als Larven im Wasser verbringen.
Dutch
Een beetje geschiedenis
In 1994 kocht de gemeente Drefféac een terrein van 43 hectare. Het Office Nationale des Forêts heeft 25 hectare regulier bos van verschillende soorten (eik, den, wilde kers, enz.) aangeplant. Deze herbebossing en de meer algemene ontwikkeling van het gebied zijn bedoeld om het publiek een unieke plek te bieden, rijk aan biodiversiteit, waarvan het belangrijk is dat deze behouden blijft.
Het hele gebied van de Landes de Bilais valt onder de bosbouwregeling. Sinds 2004 loopt er een interpretatiespoor doorheen. Onder auspiciën van de gemeente wordt het beleid voor de ontwikkeling van dit Gevoelig Natuurgebied (in 2006 geklasseerd door de Algemene Raad van de Loire Atlantique) voortgezet met de coördinatoren van het gebied: jagers, vissers, wandelaars en de vereniging Bretagne Vivante.
Een contractuele overeenkomst tussen de gemeente en de vereniging Bretagne Vivante maakt het mogelijk een beheersplan op te stellen om de rijkdom van het gebied in stand te houden en te optimaliseren of milieueducatie te ontwikkelen.
Specialisten beschrijven dit gebied nu als een "rijk mozaïek", omdat elk milieu ongewone soorten onthult. De natte weiden, heidevelden en steengroevevijvers zijn georganiseerd rond :
– 4 ha heidegebied
– 3 ha weilanden
– 25 ha aanplantingen door het ONF
– 10 ha bebossing
– 1,5 ha waterlichamen Wanneer u door deze gebieden wandelt, alleen, met uw gezin of met vrienden, komt u in contact met een complex en kwetsbaar ecosysteem:
– 25 kwetsbare plantensoorten, waarvan er 6 beschermd zijn (bijv. gentiaan pneumonanthe en exaculum pusillum)
– een dertigtal kwetsbare diersoorten, waarvan er één is opgenomen in bijlage 1 van de vogelrichtlijn van de Europese Unie (de grasmus of sylvia undata)
Het is dus aan ons om bij onze verkenning te zorgen voor het behoud van de site.
De heide
In het verleden, lang voor de heide, was er het bos. Toen, op een dag, hakte de mens de boom om om het land over te nemen. In Bilais zijn de heidevelden hoofdzakelijk van het mesofiele type, d.w.z. een intermediair milieu tussen natte en droge heide. Hier groeit de zwervende heide, die een meter hoog kan worden. Deze heide is zeldzaam in het departement en is een van de vijf soorten die op de heide van Bilais voorkomen, waardoor het de mooiste plek in Loire-Atlantique is voor deze bedreigde soort. Dwergpeldoorn kenmerkt ook dit ecosysteem, dat typisch is voor het Armoricaans Massief, en hier zijn een twintigtal zeldzame planten te beschermen, waaronder enkele opmerkelijke orchideeënsoorten. Ook de fauna, met een veelheid aan vlinders, libellen en vogels, draagt ertoe bij dat de heide een biodiversiteitsrijk milieu is dat behouden moet blijven. Steen en water
De Landes de Bilais is als een enorme stenen tafel, op sommige plaatsen bedekt met een min of meer dikke laag aarde, hier en daar gegraven. Om de steen te verwijderen, heeft de mens gapende wonden geopend die door de vegetatie zijn bedekt, waarbij de wonden in de bodem geleidelijk zijn geheeld. Op de plaats van de vijver bevond zich ooit een van de gaten van de groeve die begin jaren zeventig werd geëxploiteerd. Andere veel kleinere gaten zijn aanwezig in het veengebied, waaruit het gebruik van de stenen door de bewoners blijkt, lang voordat de groeve werd geopend. Naast de natuurlijke depressies, zijn al deze holtes die na de extractie zijn overgebleven, gevuld met water. Deze kunstmatige bassins zijn een zegen voor een groot aantal insecten die, voordat ze in de open lucht leven, het grootste deel van hun leven als larven in het water doorbrengen.
Español
Un poco de historia
En 1994, el municipio de Drefféac adquirió un terreno de 43 hectáreas. La Office Nationale des Forêts (Oficina Nacional de Bosques) plantó 25 hectáreas de bosque regular de diversas especies (roble, pino, cerezo silvestre…). Esta repoblación forestal y el desarrollo más general del emplazamiento pretenden ofrecer al público un lugar único, rico en biodiversidad, que será importante conservar.
Toda la zona de las Landas de Bilais está sujeta al régimen forestal. Un sendero de interpretación lo atraviesa desde 2004. Bajo la égida del municipio, la política de desarrollo de este Espacio Natural Sensible (clasificado por el Consejo General del Loira Atlántico en 2006) se lleva a cabo con los coordinadores del lugar, que son cazadores, pescadores, excursionistas y la asociación Bretagne Vivante.
Un acuerdo contractual entre el municipio y la asociación Bretagne Vivante permite definir un plan de gestión para conservar y optimizar la riqueza del lugar o desarrollar la educación ambiental.
Los especialistas describen ahora esta zona como un "rico mosaico", hasta el punto de que cada entorno revela especies poco comunes. Los prados húmedos, los páramos y las lagunas de las canteras se organizan en torno a :
– 4 ha de páramo
– 3 ha de praderas
– 25 ha de plantaciones de la ONF
– 10 ha de forestación
– 1,5 ha de masas de agua Cuando pasee por estas zonas, solo, con su familia o con amigos, estará en contacto con un ecosistema complejo y frágil:
– 25 especies vegetales sensibles, 6 de las cuales están protegidas (por ejemplo, la genciana pneumonanthe y el exaculum pusillum)
– una treintena de especies animales sensibles, una de las cuales está incluida en el anexo 1 de la Directiva de Aves de la Unión Europea (la curruca de los picos o sylvia undata)
Por lo tanto, nos corresponde a nosotros, en nuestra exploración, asegurar la preservación del sitio.
El brezal
En el pasado, mucho antes del páramo, estaba el bosque. Entonces, un día, el hombre cortó los árboles para apoderarse de la tierra. En Bilais, el brezal es esencialmente de tipo mesófilo, es decir, un medio intermedio entre el brezal húmedo y el seco. Aquí crece el brezo errante, que puede alcanzar un metro de altura. Raro en el departamento, es una de las cinco especies de brezo presentes en los páramos de Bilais, lo que lo convierte en el sitio más bello del Loira-Atlántico para esta especie amenazada. El tojo enano también caracteriza este ecosistema, típico del Macizo Armoricano, y aquí hay una veintena de plantas raras que proteger, entre ellas varias especies notables de orquídeas. La fauna, con multitud de mariposas, libélulas y aves, también contribuye a hacer del páramo un entorno rico en biodiversidad que hay que preservar. Piedra y agua
Las Landas de Bilais son como una enorme mesa de piedra, cubierta en algunos lugares por una capa de tierra más o menos gruesa, excavada aquí y allá. Para eliminar la piedra, el hombre ha abierto heridas abiertas que la vegetación ha cubierto, curando poco a poco las heridas del suelo. En el lugar del estanque había uno de los agujeros de la cantera que se explotó a principios de los años 70. Hay otros agujeros mucho más pequeños en el páramo, que demuestran el uso de las piedras por parte de los habitantes mucho antes de que se abriera la cantera. Además de las depresiones naturales, todas estas cavidades dejadas tras la explotación de las canteras se han llenado de agua. Estas piscinas artificiales son un regalo del cielo para un gran número de insectos que, antes de vivir al aire libre, pasan la mayor parte de su vida en el agua como larvas.
Italiano
Un po' di storia
Nel 1994, il comune di Drefféac ha acquistato un sito di 43 ettari. L'Office Nationale des Forêts (Ufficio Nazionale delle Foreste) ha piantato 25 ettari di bosco regolare di varie specie (quercia, pino, ciliegio selvatico?). Questo rimboschimento e lo sviluppo più generale del sito intendono offrire al pubblico un luogo unico, ricco di biodiversità, che sarà importante preservare.
L'intera area delle Landes de Bilais è soggetta al regime forestale. Dal 2004 è attraversato da un sentiero interpretativo. Sotto l'egida del Comune, la politica di sviluppo di questo Spazio Naturale Sensibile (classificato dal Consiglio Generale della Loira Atlantica nel 2006) viene portata avanti con i coordinatori del sito, che sono cacciatori, pescatori, escursionisti e l'associazione Bretagne Vivante.
Un accordo contrattuale tra il Comune e l'associazione Bretagne Vivante consente di definire un piano di gestione per conservare e ottimizzare la ricchezza del sito o per sviluppare l'educazione ambientale.
Gli specialisti descrivono ora quest'area come un "ricco mosaico", tanto che ogni ambiente rivela specie non comuni. I prati umidi, le brughiere e gli stagni di cava sono organizzati intorno a :
– 4 ettari di brughiera
– 3 ettari di prati
– 25 ettari di piantagioni da parte dell'ONF
– 10 ettari di rimboschimento
– 1,5 ettari di corpi idrici Quando si cammina in queste aree, da soli, con la famiglia o con gli amici, si entra in contatto con un ecosistema complesso e fragile:
– 25 specie vegetali sensibili, di cui 6 protette (ad esempio genziana pneumonanthe ed exaculum pusillum)
– una trentina di specie animali sensibili, una delle quali è elencata nell'Allegato 1 della Direttiva Uccelli dell'Unione Europea (la sylvia undata)
Spetta quindi a noi, nella nostra esplorazione, garantire la conservazione del sito.
La brughiera
In passato, molto prima della brughiera, c'era la foresta. Poi, un giorno, l'uomo ha tagliato gli alberi per impadronirsi della terra. A Bilais, la brughiera è essenzialmente di tipo mesofilo, cioè un ambiente intermedio tra brughiera umida e secca. Qui cresce l'erica errante, che può raggiungere un metro di altezza. Rara nel dipartimento, è una delle cinque specie di erica presenti nella brughiera di Bilais, che ne fa il sito più bello della Loira Atlantica per questa specie a rischio. Anche la ginestra nana caratterizza questo ecosistema, tipico del Massiccio Armoricano, e qui si trovano una ventina di piante rare da proteggere, tra cui diverse specie notevoli di orchidee. Anche la fauna, con una moltitudine di farfalle, libellule e uccelli, contribuisce a rendere la brughiera un ambiente ricco di biodiversità da preservare. Pietra e acqua
Le Landes de Bilais si presentano come un'enorme tavola di pietra, coperta a tratti da un manto di terra più o meno spesso, scavato qua e là. Per rimuovere la pietra, l'uomo ha aperto ferite che la vegetazione ha coperto, rimarginando gradualmente le ferite nel terreno. Nel punto in cui si trova lo stagno, si trovava una delle buche della cava sfruttata all'inizio degli anni Settanta. Nella brughiera sono presenti altri fori, molto più piccoli, che dimostrano l'utilizzo delle pietre da parte degli abitanti molto prima dell'apertura della cava. Oltre alle depressioni naturali, tutte queste cavità lasciate dopo l'estrazione si sono riempite d'acqua. Queste vasche artificiali sono una manna dal cielo per un gran numero di insetti che, prima di vivere all'aria aperta, trascorrono la maggior parte della loro vita in acqua come larve.